Le Goyen, un fleuve sauvage à préserver

« Sans eau de qualité et en quantité, pas d’expression de la biodiversité, pas de développement territorial, et pas de bien-être pour les habitants. La reconquête de la qualité des eaux brutes et la préservation des milieux aquatiques qui y sont associés constitue un enjeu majeur pour le territoire de l’Ouest-Cornouaille ».

Une des particularités de l’Ouest-Cornouaille est de bénéficier d’espaces ruraux drainés par une multitude de petits fleuves côtiers. De la source à la mer, ces eaux superficielles sont particulièrement vulnérables aux pollutions diffuses : nitrates, pesticides, …  En assurant la concertation locale, l’ambition de OUESCO* (Syndicat Mixte du SAGE* Ouest-Cornouaille) est de concilier durablement, le maintien des activités humaines avec les exigences de la préservation de la ressource en eau et des milieux aquatiques.

 

Le bassin versant du Goyen est le plus grand de l’Ouest-Cornouaille. Avec ses 190 km de cours d’eau et ses 8800 ha de surface agricole, il constitue un secteur d’intervention prioritaire pour OUESCO.

 

Prioritaire tout d’abord pour la réduction des concentrations de nitrate. Dans les années 70, les concentrations moyennes mesurées à l’exutoire de la rivière étaient inférieures à 10 mg/l. Elles ont par la suite augmenté jusqu’à atteindre 50 mg/l dans le milieu des années 90. Depuis, la situation s’est améliorée, mais reste légèrement supérieure à l’objectifs de 30 mg/l fixé par le SAGE. Aujourd’hui encore, chaque année, ce ne sont pas moins 550 tonnes d’azote qui dévalent le bassin versant et arrivent à la mer. Pour accélérer la dynamique de réduction des flux, Marine (notre chargée de mission « agriculture ») accompagne les agriculteurs et travaille à l’optimisation des pratiques agronomiques et des systèmes d’exploitation. L’augmentation des surfaces en herbe, l’allongement des rotations culturales, l’équilibre de la fertilisation azotée, …. font partie des orientations préconisées.

Le bassin versant du Goyen est le plus grand de l’Ouest-Cornouaille. Avec ses 190 km de cours d’eau et ses 8800 ha de surface agricole, il constitue un secteur d’intervention prioritaire pour OUESCO. 

Prioritaire, le Goyen l’est aussi pour la reconquête de la continuité écologique. Située à la pointe de la Bretagne, ce cours d’eau joue un rôle important dans le cycle de vie des poissons migrateurs. En été, le Saumon atlantique remonte le cours d’eau pour rejoindre les radiers de têtes de bassin versant favorables à la reproduction et à la croissance des tacons*. Pendant les crues printanières, les smolts* engagent la dévalaison du fleuve pour rejoindre la mer. Afin de faciliter la libre circulation de cette espèce emblématique, ainsi que celle des Anguilles, des Truites de mer et des Aloses, Samuel (notre chargé de mission « milieux aquatiques ») travaille avec les propriétaires riverains pour effacer ou aménager les ouvrages faisant obstacle.

 

Grâce à l’engagement de tous les acteurs, les masses d’eau* du Goyen sont aujourd’hui conformes aux critères de bon état au sens de la directives cadre sur l’eau. En terme simple, cela signifie que la rivière et son estuaire satisfont les usages et remplissent les conditions nécessaires à l’expression d’une vie animale et végétale riche et variée. Fort de cette dynamique collective, je sais que nous saurons rester mobilisé, pour demain atteindre le très bon état.

Le bassin versant du Goyen est le plus grand de l’Ouest-Cornouaille. Avec ses 190 km de cours d’eau et ses 8800 ha de surface agricole, il constitue un secteur d’intervention prioritaire pour OUESCO. 

Prioritaire, le Goyen l’est aussi pour la reconquête de la continuité écologique. Située à la pointe de la Bretagne, ce cours d’eau joue un rôle important dans le cycle de vie des poissons migrateurs. En été, le Saumon atlantique remonte le cours d’eau pour rejoindre les radiers de têtes de bassin versant favorables à la reproduction et à la croissance des tacons*. Pendant les crues printanières, les smolts* engagent la dévalaison du fleuve pour rejoindre la mer. Afin de faciliter la libre circulation de cette espèce emblématique, ainsi que celle des Anguilles, des Truites de mer et des Aloses, Samuel (notre chargé de mission « milieux aquatiques ») travaille avec les propriétaires riverains pour effacer ou aménager les ouvrages faisant obstacle.

 

Grâce à l’engagement de tous les acteurs, les masses d’eau* du Goyen sont aujourd’hui conformes aux critères de bon état au sens de la directives cadre sur l’eau. En terme simple, cela signifie que la rivière et son estuaire satisfont les usages et remplissent les conditions nécessaires à l’expression d’une vie animale et végétale riche et variée. Fort de cette dynamique collective, je sais que nous saurons rester mobilisé, pour demain atteindre le très bon état.

PARTAGER: