Habitant et travaillant depuis 10 ans à Paris, c'est avec l'arrivée de notre fille que nous avons pris la décision de repartir vers une nouvelle vie hors de la capitale. Ce besoin de changement de vie a été aussi bien géographique que professionnel car nous avons choisi un retour à la terre, au concret.
Marie, sans doutes influencée par ses jeunes années passées chez sa tante maraichère, a passé un BPREA maraîchage. Nous cherchions des terres dans le grand ouest quand l’opportunité s’est présentée à nous de reprendre au cœur du Finistère un verger de pommes bio presque à l’abandon. Aussi en 2013, commençait donc l’aventure de la ferme aux libellules à Briec. Une nouvelle aventure familiale où toute la famille est impliquée dans la vie de la ferme car la vie de producteurs est une vie passionnante mais au combien prenante et engageante.
Un mode de production bio, c’est également une démarche d’amélioration constante de nos pratiques.
La bio, c’était Initialement un choix de consommation personnel (recherche d’un produit de qualité, bon et sain), puis ce fut une orientation logique en tant que producteur car bénéfique pour l’HOMME et l’environnement. Un mode de production bio, c’est également une démarche d’amélioration constante de nos pratiques. Nous ne nous limitons pas au cahier des charges requis. Au-delà d’un produit sain, c’est aussi la reconquête d’un produit « goûtu » et des plaisirs de la table qui nous est primordial. Pour nous, un produit se doit autant d’être savoureux que sain et c’est cette recherche que nous effectuons via les variétés que nous choisissons, leur mode cultural et le moment de la cueillette et le réseau de distribution que nous avons choisi le plus court possible pour que soient maintenus les saveurs des produits de notre terroir.
Aujourd’hui installés avec un atelier de 12.5 ha de maraîchage et un verger de 3.5 ha de pommiers (environ 2000 fruitiers) qui commencent à être plus sains et productifs. La vie de la ferme n’a pas été de tout repos ni épargnée par les aléas, notamment climatique, puisqu’en 2013 la grêle a touché tout le verger rendant la production de pommes quasiment invendable et en 2017 le gel a causé la perte de 95% de notre production de pommes.
