Bastien, portrait de saisonnier

Je m’appelle Bastien, j’ai vingt ans et je suis natif de Saint Malo, en Île et Vilaine. Je viens tout juste de terminer mon parcours de Licence en Biologie des organismes, écologie, éthologie et évolution, à l’Université de Rennes 1. Je me suis spécialisé en écologie.

En quelques mots, est-ce que tu peux nous raconter le contexte dans lequel tu as grandi ?

 

Jusqu’à mes 9, 10 ans, j’ai grandi avec mes deux parents. S’en est suivi un divorce qui m’a éloigné de mon père, j’ai donc essentiellement grandi avec ma mère. J’ai un frère et une sœur. Nathan, qui aura bientôt 22 ans et Aline, qui vient d’avoir 16 ans. Je suis donc le cadet de cette fratrie et j’ai grandi dans cet entre-deux. A la suite de ses études techniques, Nathan, mon frère aîné, s’est spécialisé dans l’étude de l’isolation de l’habitat. Il est maintenant bien installé dans son métier. Aline, elle, poursuit sa scolarité. Elle entre en classe de première à la rentrée.

 

Que retiens-tu de ton parcours de vie aujourd’hui ?

 

J’ai grandi en zone d’éducation prioritaire. De ce fait, mon école primaire a eu l’opportunité de bénéficier du programme « un orchestre à l’école » et j’ai eu la chance d’intégrer ce parcours. Toute ma classe s’est donc lancée dans la musique à compter du CE2, j’avais sept ans. J’ai suivi ce programme jusqu’en seconde. A mi-parcours, en classe de CM2, nous nous sommes rendus à Paris, à l’Élysée, pour présenter notre projet et jouer devant le couple présidentiel de l’époque, Nicolas et Carla Sarkozy. Cet événement a mis notre classe en lumière et m’a permis de suivre au collège un enseignement spécialisé en musique. J’ai commencé par jouer de la clarinette puis je me suis orienté vers la clarinette basse qui propose un son plus grave qui me correspond mieux. Je continue toujours aujourd’hui de jouer de mon instrument mais moins assidument qu’à l’époque. Je pratique pour le plaisir.

 

Arrivé au Lycée, j’ai découvert les sciences, l’éthologie et la nature. Toutes ces matières et ces approches m’ont passionné, aussi j’ai décidé d’en faire ma priorité d’études. A ce jour, je poursuis donc ma formation en ce domaine mais c’est d’abord et avant tout devenu une vraie passion, je dirais même une philosophie et un mode de vie.

 

Pour revenir à cette question sur ce que je retiens de mon parcours à ce jour, je dirais donc que cette opportunité de classe musicale m’a ouvert la conscience sur le champ des possibles et m’a donné confiance en moi. Par ailleurs, cette découverte des sciences a déterminé mon chemin de vie. Je me sens chanceux d’avoir découvert ce qui m’anime profondément.

 

Tu témoignes des racines de cette passion pour l’écologie ; quel lien perçois-tu entre cette passion et l’agriculture biologique ?

 

Au fil de mes trois années de licence, je me suis spécialisé dans l’écologie humaine et c’est seulement à partir de cette troisième année que j’ai vraiment découvert le fossé qui existait entre l’agriculture conventionnelle et l’agriculture biologique mais aussi toutes les autres alternatives. C’est au travers des enseignements, des apprentissages et des travaux que j’ai vraiment saisi l’impact de l’agriculture sur les sols et la biodiversité. Cette prise de conscience m’a éveillé et a aiguisé ma curiosité pour aller plus loin dans l’étude de cette problématique. Je me suis documenté et j’ai creusé de nombreux sujets autour de cette question. J’ai constaté que les opportunités étaient nombreuses dans le domaine, tant sur le plan des études que des métiers. C’est enthousiasmant pour l’avenir car c’est vraiment en ce domaine que j’aimerais construire mon projet de vie.

 

Cette année, j’ai découvert l’agroécologie, c’est à dire l’écologie des agrosystèmes et l’étude de leur écologie. J’ai souhaité travailler dans ce domaine cet été, avant d’entrer en master, mais aucune opportunité ne s’est concrétisée. Je ne jure que par la pratique pour construire mon expérience, c’est pourquoi j’ai aussi décidé de me porter volontaire pour une mission d’étude de conservation sur l’espèce du Choucas des tours, mais les contraintes sanitaires m’ont malheureusement privé de cette occasion.

 

Pourquoi tu ne jures que par la pratique ?

 

J’ai toujours été bon à l’école et ce, d’abord et principalement parce que j’avais des facilités. Pour autant, rapidement, je me suis rendu compte que ça n’était pas en apprenant bêtement des cours que j’assimilais mais bien plus en me retrouvant face à la situation expérientielle ou la difficulté. Cette posture de l’expérience, du vécu, m’amène à me poser des questions. Si on me pose une question, parce que j’ai déjà vécu l’expérience, je peux répondre et c’est tout à fait différent de répondre à une question d’enseignant parce que j’ai appris par cœur quelque chose que l’on m’a demandé d’apprendre. L’approche pédagogique est différente et ne construit pas, pour moi, une logique de pensée similaire. Pour moi, c’est essentiel de vivre à travers l’expérience des situations vécues et de la confrontation avec la pratique. Il y a quelques années, j’ai décidé de pratiquer la pêche côtière et j’ai appris bien plus par ma pratique et mes erreurs que par des ouvrages ou autres sites internet et blogs. J’applique cette même approche avec l’agriculture. J’ai un voisin, maraîcher bio, qui m’a témoigné que, même s’il avait eu une formation de base, nécessaire au démarrage de son activité, son capital de connaissances et de compétences s’est principalement construit par l’expérimentation. Je crois qu’on ne peut vraiment pas réduire tout un savoir à la théorie.

 

 

Au fil de mes trois années de licence, je me suis spécialisé dans l’écologie humaine et c’est seulement à partir de cette troisième année que j’ai vraiment découvert le fossé qui existait entre l’agriculture conventionnelle et l’agriculture biologique mais aussi toutes les autres alternatives. C’est au travers des enseignements, des apprentissages et des travaux que j’ai vraiment saisi l’impact de l’agriculture sur les sols et la biodiversité.

Tu dis que ce que tu recherches, c’est de l’expérience pour pouvoir mieux appréhender un master notamment…

 

Oui, je veux construire une expérience dans le domaine du maraîchage pour mieux comprendre les systèmes et outils qui permettent de protéger les cultures biologiques. Pour moi qui ai grandi en ville, je considère important de pouvoir acquérir toutes ces bases de la culture maraîchère et de comprendre l’ensemble des enjeux des système de production ou encore d’associations entre espèces et variétés par exemple. En quelques sortes, j’aimerais acquérir toutes ces connaissances terrains que nos grands-parents savaient mais n’ont pu transmettre aux générations futures.

 

N’ayant pu concrétiser ce projet et mon amie effectuant son stage à la Maison Biologique, j’ai décidé de postuler suite à l’annonce du recrutement d’un emploi saisonnier. J’ai été retenu et je suis très heureux car c’est pour moi une expérience évidente dans la construction de mon parcours. Je suis en lien avec les maraîchers, les fruits et légumes et les consommateurs. Des connexions qui me permettent de découvrir et d’apprendre beaucoup de choses dans le domaine de la distribution des fruits et légumes notamment.

 

Avec ton approche de saisonnier, comment perçois-tu notre compagnie Maison Biologique et ton métier au quotidien ?

 

Malgré le fait que je sois consommateur et sociétaire de la coopérative Scarabée, à Rennes, je dois avouer que je découvre cet environnement. Aujourd’hui, pour moi, Biocoop, ce sont d’abord des magasins indépendants qui sont tous sociétaires d’une coopérative et qui doivent respecter un cahier des charges avec une exigence forte au niveau des produits et une grande incitation au développement de l’approvisionnement local. Il reste une part importante des achats qui sont réalisés en plateforme et c’est normal car sans cela          , nous aurions beaucoup de difficultés à achalander le magasin, satisfaire les consommateurs et générer un modèle économique viable à mon avis. Par ce constat et ce que je vis au quotidien, j’ai le sentiment que beaucoup d’énergie est déployée pour aller dans le bon sens et pour continuer à s’améliorer chaque jour qui passe.

 

Ça t’inspire quelles valeurs ce que tu vis aujourd’hui avec nous ?

 

Je visualise le magasin comme une araignée qui tisse sa toile autour de chez elle et mets en lien tout un système d’acteurs, à commencer par les producteurs locaux. Je vois le magasin comme un point d’ancrage qui facilite le développement de l’agriculture biologique locale. Beaucoup de gens connaissent le magasin et cette notoriété permet de renforcer la visibilité des paysans et producteurs locaux. Au travers du canal de distribution qu’il propose, il permet la mise en valeur des producteurs au-delà du circuit de vente directe à la ferme par exemple, je trouve cela intéressant.

 

C’est la vocation première de notre présence sur le territoire tout comme celle de participer au développement de l’autonomie alimentaire du territoire. C’est quelque chose d’essentiel dans la conduite de l’histoire que nous écrivons chaque jour. Penses-tu qu’au travers de ce que tu vis avec nous, il est possible pour toi de faire passer des messages et si oui, lesquels ?

 

La première chose qui me vient à l’esprit, je dirais que c’est peut-être de ne pas foncer la tête baissée sur un produit et de se poser toujours la question de sa provenance comme de penser à tout l’impact qu’il peut y avoir derrière l’achat d’un produit. Je crois que lorsque l’on est consommateur Biocoop, la conscientisation de cet esprit critique est déjà en marche. Cela me rassure. Je pense que les consommateurs savent majoritairement « pour quoi » ils viennent. En discutant avec eux, je prends conscience de l’amour du territoire pour beaucoup et de cette envie de reconnecter aux vraies valeurs de la vie, comme celles de la solidarité ou du lien à la terre. Personnellement, au quotidien, j’essaie de rendre le plus transparent possible le lien au producteur via, par exemple, la provenance de nos approvisionnements en fruits et légumes. Engager un discours de transparence avec le consommateur amène déjà à transmettre de nombreuses valeurs chaque jour.

 

Depuis un mois et demi que tu es là, est-ce qu’il y a un ou deux enseignements que tu as pu tirer de cette expérience et dont tu n’aurais pas imaginé ?

 

Le première chose, incontestablement, c’est le niveau des responsabilités. N’ayant eu qu’une seule expérience de de saisonnier, je suis effectivement surpris de la confiance engagée et du niveau de responsabilité confié. Cette mise en responsabilité a renforcé ma confiance et me motive à en prendre encore plus mais je me freine car je suis parfois limité dans mes compétences pour appréhender certaines prises d’initiatives. Je fais attention à ne pas dépasser mon seuil de compétences pour me retrouver en insécurité et finalement pénaliser toute l’équipe par un excès d’enthousiasme. En tant que consommateur, travailler ici me rassure et renforce ma confiance en l’enseigne tant dans l’exigence de la qualité des produits et que dans la transparence des relations entre les différents acteurs.

 

Est-ce que tu peux nous exposer ton projet futur ?

 

Comme exposé tout à l’heure, travailler pour la cause agricole semble de plus en plus évident pour moi. L’idée de mettre mes connaissances et ma pratique au service de l’agriculture de demain me réjouit. Pour l’heure, je veux poursuivre mes études. Cette année, je me donne l’opportunité de réaliser un stage à Dijon, durant six mois. L’objet de l’étude consiste en l’exploration des sols intra et extra muros de la ville pour savoir si les terres urbaines disponibles (friches urbaines, voies de chemins de fer désaffectées…) sont exploitables dans le cadre d’un projet de production urbaine et ainsi, rendre la ville de Dijon autonome sur le plan alimentaire. Avec mes référents, nous sommes spécialisés dans les lombrics et nous allons étudier leur richesse et leur diversité dans les sols de la ville. Au fond, l’idée est d’envisager une méthode permettant d’optimiser au mieux les ressources agricoles du territoire. Les vers de terre sont des bio indicateurs, ils vont nous dire beaucoup sur la richesse des sols et leur composition organique. Ce sera la première partie de notre mission.

 

A la suite de cette expérience, je veux poursuivre mes études en intégrant un Master. Suivant les motivations qui m’animent et les opportunités qui s’offriront à moi, je ne m’interdis pas d’imaginer une poursuite en thèse sur le thème de l’écologie des sols. Plus concrètement, je veux travailler à la transition de l’agriculture conventionnelle. C’est un sujet complexe, je sais que c’est difficile et que les enjeux sont importants mais c’est ce qui m’anime au fond.

Bastien Bastien 1 Bastien 4 Bastien 2
BASTIEN 5
Bastien 7
Bastien 6

Au fil de mes trois années de licence, je me suis spécialisé dans l’écologie humaine et c’est seulement à partir de cette troisième année que j’ai vraiment découvert le fossé qui existait entre l’agriculture conventionnelle et l’agriculture biologique mais aussi toutes les autres alternatives. C’est au travers des enseignements, des apprentissages et des travaux que j’ai vraiment saisi l’impact de l’agriculture sur les sols et la biodiversité.

Tu dis que ce que tu recherches, c’est de l’expérience pour pouvoir mieux appréhender un master notamment…

 

Oui, je veux construire une expérience dans le domaine du maraîchage pour mieux comprendre les systèmes et outils qui permettent de protéger les cultures biologiques. Pour moi qui ai grandi en ville, je considère important de pouvoir acquérir toutes ces bases de la culture maraîchère et de comprendre l’ensemble des enjeux des système de production ou encore d’associations entre espèces et variétés par exemple. En quelques sortes, j’aimerais acquérir toutes ces connaissances terrains que nos grands-parents savaient mais n’ont pu transmettre aux générations futures.

 

N’ayant pu concrétiser ce projet et mon amie effectuant son stage à la Maison Biologique, j’ai décidé de postuler suite à l’annonce du recrutement d’un emploi saisonnier. J’ai été retenu et je suis très heureux car c’est pour moi une expérience évidente dans la construction de mon parcours. Je suis en lien avec les maraîchers, les fruits et légumes et les consommateurs. Des connexions qui me permettent de découvrir et d’apprendre beaucoup de choses dans le domaine de la distribution des fruits et légumes notamment.

 

Avec ton approche de saisonnier, comment perçois-tu notre compagnie Maison Biologique et ton métier au quotidien ?

 

Malgré le fait que je sois consommateur et sociétaire de la coopérative Scarabée, à Rennes, je dois avouer que je découvre cet environnement. Aujourd’hui, pour moi, Biocoop, ce sont d’abord des magasins indépendants qui sont tous sociétaires d’une coopérative et qui doivent respecter un cahier des charges avec une exigence forte au niveau des produits et une grande incitation au développement de l’approvisionnement local. Il reste une part importante des achats qui sont réalisés en plateforme et c’est normal car sans cela          , nous aurions beaucoup de difficultés à achalander le magasin, satisfaire les consommateurs et générer un modèle économique viable à mon avis. Par ce constat et ce que je vis au quotidien, j’ai le sentiment que beaucoup d’énergie est déployée pour aller dans le bon sens et pour continuer à s’améliorer chaque jour qui passe.

 

Ça t’inspire quelles valeurs ce que tu vis aujourd’hui avec nous ?

 

Je visualise le magasin comme une araignée qui tisse sa toile autour de chez elle et mets en lien tout un système d’acteurs, à commencer par les producteurs locaux. Je vois le magasin comme un point d’ancrage qui facilite le développement de l’agriculture biologique locale. Beaucoup de gens connaissent le magasin et cette notoriété permet de renforcer la visibilité des paysans et producteurs locaux. Au travers du canal de distribution qu’il propose, il permet la mise en valeur des producteurs au-delà du circuit de vente directe à la ferme par exemple, je trouve cela intéressant.

 

C’est la vocation première de notre présence sur le territoire tout comme celle de participer au développement de l’autonomie alimentaire du territoire. C’est quelque chose d’essentiel dans la conduite de l’histoire que nous écrivons chaque jour. Penses-tu qu’au travers de ce que tu vis avec nous, il est possible pour toi de faire passer des messages et si oui, lesquels ?

 

La première chose qui me vient à l’esprit, je dirais que c’est peut-être de ne pas foncer la tête baissée sur un produit et de se poser toujours la question de sa provenance comme de penser à tout l’impact qu’il peut y avoir derrière l’achat d’un produit. Je crois que lorsque l’on est consommateur Biocoop, la conscientisation de cet esprit critique est déjà en marche. Cela me rassure. Je pense que les consommateurs savent majoritairement « pour quoi » ils viennent. En discutant avec eux, je prends conscience de l’amour du territoire pour beaucoup et de cette envie de reconnecter aux vraies valeurs de la vie, comme celles de la solidarité ou du lien à la terre. Personnellement, au quotidien, j’essaie de rendre le plus transparent possible le lien au producteur via, par exemple, la provenance de nos approvisionnements en fruits et légumes. Engager un discours de transparence avec le consommateur amène déjà à transmettre de nombreuses valeurs chaque jour.

 

Depuis un mois et demi que tu es là, est-ce qu’il y a un ou deux enseignements que tu as pu tirer de cette expérience et dont tu n’aurais pas imaginé ?

 

Le première chose, incontestablement, c’est le niveau des responsabilités. N’ayant eu qu’une seule expérience de de saisonnier, je suis effectivement surpris de la confiance engagée et du niveau de responsabilité confié. Cette mise en responsabilité a renforcé ma confiance et me motive à en prendre encore plus mais je me freine car je suis parfois limité dans mes compétences pour appréhender certaines prises d’initiatives. Je fais attention à ne pas dépasser mon seuil de compétences pour me retrouver en insécurité et finalement pénaliser toute l’équipe par un excès d’enthousiasme. En tant que consommateur, travailler ici me rassure et renforce ma confiance en l’enseigne tant dans l’exigence de la qualité des produits et que dans la transparence des relations entre les différents acteurs.

 

Est-ce que tu peux nous exposer ton projet futur ?

 

Comme exposé tout à l’heure, travailler pour la cause agricole semble de plus en plus évident pour moi. L’idée de mettre mes connaissances et ma pratique au service de l’agriculture de demain me réjouit. Pour l’heure, je veux poursuivre mes études. Cette année, je me donne l’opportunité de réaliser un stage à Dijon, durant six mois. L’objet de l’étude consiste en l’exploration des sols intra et extra muros de la ville pour savoir si les terres urbaines disponibles (friches urbaines, voies de chemins de fer désaffectées…) sont exploitables dans le cadre d’un projet de production urbaine et ainsi, rendre la ville de Dijon autonome sur le plan alimentaire. Avec mes référents, nous sommes spécialisés dans les lombrics et nous allons étudier leur richesse et leur diversité dans les sols de la ville. Au fond, l’idée est d’envisager une méthode permettant d’optimiser au mieux les ressources agricoles du territoire. Les vers de terre sont des bio indicateurs, ils vont nous dire beaucoup sur la richesse des sols et leur composition organique. Ce sera la première partie de notre mission.

 

A la suite de cette expérience, je veux poursuivre mes études en intégrant un Master. Suivant les motivations qui m’animent et les opportunités qui s’offriront à moi, je ne m’interdis pas d’imaginer une poursuite en thèse sur le thème de l’écologie des sols. Plus concrètement, je veux travailler à la transition de l’agriculture conventionnelle. C’est un sujet complexe, je sais que c’est difficile et que les enjeux sont importants mais c’est ce qui m’anime au fond.

Bastien 3

PARTAGER: