Alexis, consultant santé et fondateur de COOK N’RUN

Des brindilles et une cabane, les genoux écorchés, un lance-pierre bricolé : c’est l’aventure ! Feuilleter le Manuel des Castors Juniors et réaliser que tout est possible et que, derrière la fenêtre, dehors, c’est un immense terrain de jeu. Les premières nuits en tente, la grimpe aux arbres et l’horizon s’agrandit soudain. Rêver à tous les ruisseaux qui sont d’intrépides torrents, aux talus qui sont d’infranchissables sommets, les descentes en vélos, les plus grandes courses alpines et les feux de camps, une invitation aux destinations les plus folles, aux expéditions à l’autre bout du Monde. « J’ai 10 ans et je suis un aventurier ! »

Tous les enfants ont en eux l’esprit d’aventure. Un esprit neuf, plein de rêves, loin des cadres. A la différence de l’âge adulte, l’enfance est aussi et surtout une aventure physiologique. C’est qu’il faut nourrir ce corps et cet esprit d’aventure !

 

La physiologie du mouvement et de la croissance porte en elle une belle leçon : le corps s’adapte dans la mesure où les expériences vécues ne dépassent pas ses capacités d’adaptation. C’est à dire que le corps a besoin de vivre des situations, des expériences et d’expérimenter pour s’adapter. On peut même dire que plus l’éventail des stimuli sera large, plus le corps devra élargir son champ d’adaptation. Autrement dit pour qu’un enfant grandisse, il faut qu’il soit un aventurier.

 

Laissons-le s’aventurer, laissons-le inventer et rêver car c’est autant de cicatrices et de synapses qui forgeront un corps résilient.

 

Autant l’esprit d’aventure se nourrit de toutes les bandes-dessinées et de tous les romans possibles, autant le corps lui se nourrit d’éléments réels et essentiels. On sait que la qualité des adaptations physiologiques dépend de la qualité des éléments nutritionnels apportés. Il est donc primordial d’offrir la plus haute densité nutritionnelle dans l’assiette des enfants.

 

Ne pas réduire l’alimentation du vivant à une quantité de calories, mais bien à une prise de conscience de ce que l’on offre à un organisme en pleine construction. Personne ne rêve de construire une maison avec les éléments les moins diversifiés et les moins solides. Il est temps de mettre de côté le goûter brioche et pâte à tartiner. Ce n’est, pour un corps en croissance, pas suffisant.

Autant l’esprit d’aventure se nourrit de toutes les bandes-dessinées et de tous les romans possibles, autant le corps lui se nourrit d’éléments réels et essentiels.

Pensons plutôt, par exemple, à ce dont un cerveau a besoin pour fonctionner : il lui faut du gras. Et du bon ! Des acides gras essentiels que l’on trouve abondamment dans les oléagineux.

 

Les muscles, eux, vont se construire avec des protéines et des acides aminés que l’on trouvera facilement dans les oeufs, dans les légumineuses, la viande ou le poisson. Un florilège de fibres, de vitamines et de minéraux seront apportés par les fruits et les légumes qui seront centraux dans l’assiette de tous les aventuriers.

 

N’oublions pas qu’il faut faire le plein d’énergie. La famille des glucides (sucres) en est une excellente source. L’énergie contenue dans les glucides peut être, on l’aura deviné, plus ou moins adaptée à la physiologie de l’être humain.

 

Les glucides possèdent un Index Glycémique plus ou moins élevé. L’index Glycémique (IG) est la capacité d’un aliment à faire varier le taux de sucre dans le sang (la glycémie). Plus l’IG est élevé plus la glycémie va monter vite. Inversement, plus l’IG est faible, plus le sucre arrivera lentement dans le sang. Dans le premier scénario, les réactions physiologiques de régulation provoquent des décharges élevées d’insuline. Dans le deuxième, l’énergie est disponible sur un tout autre rythme et le pancréas n’est pas obligé de fonctionner en mode « alerte rouge ».

 

Globalement plus un aliment est transformé, industrialisé, raffiné, plus son IG est élevé. Fuyons donc, autant que faire se peut, les aliments transformés et industrialisés, offrons à l’organisme de nos petits aventuriers des aliments les plus simples et les plus naturels possibles.

 

Coulant de source, les aliments issus de l’agriculture biologique offrent une plus grande densité nutritionnelle et les lieux de vie et de rencontre tournés vers la nature offrent bien souvent les plus belles expériences.

 

L’enfant est par essence un aventurier, nourrissons-le de toutes les expériences possibles, les poches pleines de cailloux, de coquillages et de pommes de pin et l’assiette pleine de bonnes choses.

Alexis Chatenay Accrobranche 2

Autant l’esprit d’aventure se nourrit de toutes les bandes-dessinées et de tous les romans possibles, autant le corps lui se nourrit d’éléments réels et essentiels.

Pensons plutôt, par exemple, à ce dont un cerveau a besoin pour fonctionner : il lui faut du gras. Et du bon ! Des acides gras essentiels que l’on trouve abondamment dans les oléagineux.

 

Les muscles, eux, vont se construire avec des protéines et des acides aminés que l’on trouvera facilement dans les oeufs, dans les légumineuses, la viande ou le poisson. Un florilège de fibres, de vitamines et de minéraux seront apportés par les fruits et les légumes qui seront centraux dans l’assiette de tous les aventuriers.

 

N’oublions pas qu’il faut faire le plein d’énergie. La famille des glucides (sucres) en est une excellente source. L’énergie contenue dans les glucides peut être, on l’aura deviné, plus ou moins adaptée à la physiologie de l’être humain.

 

Les glucides possèdent un Index Glycémique plus ou moins élevé. L’index Glycémique (IG) est la capacité d’un aliment à faire varier le taux de sucre dans le sang (la glycémie). Plus l’IG est élevé plus la glycémie va monter vite. Inversement, plus l’IG est faible, plus le sucre arrivera lentement dans le sang. Dans le premier scénario, les réactions physiologiques de régulation provoquent des décharges élevées d’insuline. Dans le deuxième, l’énergie est disponible sur un tout autre rythme et le pancréas n’est pas obligé de fonctionner en mode « alerte rouge ».

 

Globalement plus un aliment est transformé, industrialisé, raffiné, plus son IG est élevé. Fuyons donc, autant que faire se peut, les aliments transformés et industrialisés, offrons à l’organisme de nos petits aventuriers des aliments les plus simples et les plus naturels possibles.

 

Coulant de source, les aliments issus de l’agriculture biologique offrent une plus grande densité nutritionnelle et les lieux de vie et de rencontre tournés vers la nature offrent bien souvent les plus belles expériences.

 

L’enfant est par essence un aventurier, nourrissons-le de toutes les expériences possibles, les poches pleines de cailloux, de coquillages et de pommes de pin et l’assiette pleine de bonnes choses.

Accrobranche

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