Sébastien, une histoire de passions…

Présent avec nous depuis début décembre, nous avons le plaisir de vous présenter Sébastien qui est venu renforcer notre équipe suite au départ de Yannick, collaborateur historique du magasin, parti sous les cieux anglo-saxons. Au travers de cet entretien, Sébastien nous raconte son parcours personnel et professionnel qui l'a mené à nous rejoindre en cette fin d'année.

En quelques lignes, peux-tu nous témoigner de ton parcours, tes racines, tes valeurs…?

 

Je suis né en région parisienne. A l’âge de trois ans, mes parents se sont installés à Plonéour-Lanvern puis à Plonéis. Cela fait donc 22 ans que je vis ici, à Plonéis. Je suis père de famille, j’ai deux enfants. J’ai fait mon parcours scolaire dans la région. Après un bac littéraire, j’ai poursuivi mes études en licence d’anglais mais rapidement, j’ai constaté un décalage entre mes attentes et les matières dispensées. De ce constat, je me suis réorienté vers un BTS tourisme qui m’a donné l’opportunité d’un premier emploi à l’office de tourisme de Quimper. J’ai apprécié le contact avec les touristes locaux ou étrangers mais mon emploi ne trouvait pas de stabilité. A la recherche d’une nouvelle situation, une rencontre m’a amené à rejoindre le Clos de Bellevue, à Combrit, en tant qu’assistant maraîcher. Le Clos de Bellevue était une exploitation agricole certifiée en agriculture biologique. La situation humaine de l’exploitation m’a rapidement amené à prendre la responsabilité des marchés. Durant ces presque trois années au sein de l’entreprise, j’ai découvert le métier de maraîcher, de la production à la vente sur le marché. Cette expérience m’a vraiment plu. Elle m’a permis d’appréhender toutes les facettes du métier depuis la mise en place des étales et la fixation des prix à la relation client au quotidien. Cette aventure s’est terminée par un licenciement économique suite à la liquidation de l’exploitation faute de repreneur. En parallèle de ces études et de ces premiers emplois, j’étais investi au sein de l’association de musculation de Plonéis. Petit à petit, un projet a cheminé autour de cette passion, celui de devenir coach sportif. A l’issue de mon expérience au Clos de Bellevue, j’ai décidé de me former à ce métier. J’ai obtenu mon diplôme en 2019 et commencé à travailler dans le secteur mais sans trouver l’occasion de pérenniser un emploi. A la lecture d’une annonce de la Maison Biologique, j’ai décidé de répondre à ce nouvel appel des fruits et légumes et me voilà. En intégrant le magasin, c’est donc en quelque sorte un retour aux sources. Je trouve aujourd’hui un équilibre en alliant ma passion du coaching et de l’accompagnement sportif auprès des particuliers et mon métier de vendeur conseil en fruits et légumes au magasin de Douarnenez. La chance d’exercer au quotidien ces deux passions me permet de m’épanouir pleinement.

 

En quoi travailler pour le développement de l’agriculture biologique est un enjeu important pour toi ? 

 

Au quotidien, j’essaie de véhiculer des valeurs qui sont importantes à mes yeux comme l’esprit de responsabilité, la transparence ou encore la bienveillance. Promouvoir un mode d’alimentation sain pour soi et son environnement est donc essentiel à mes yeux. Ces derniers temps, l’actualité nous a montré que les pesticides sont plus que jamais présents dans notre environnement et toujours plus utilisés chaque jour. En tant que coach sportif, père de famille et employé à la Maison Biologique, je me dois de porter ce projet d’une agriculture biologique paysanne de proximité et de proposer chaque jour une approche qualitative de la consommation en expliquant l’impact des pesticides sur notre corps et notre environnement mais surtout l’apport nutritionnel positif des produits bio sur notre métabolisme. Centrer sa consommation sur de la qualité et non de la quantité est vraiment essentiel pour moi.

 

Qu’est-ce que t’apporte le sport ?

 

Le sport a toujours été pour moi synonyme de bien-être physique et mental. Sa pratique me permet de me vider l’esprit et de m’évader tout en me recentrant sur moi-même par cette quête du dépassement de soi. Réussir à améliorer mes performances, me challenger et me défier toujours un peu plus est vraiment épanouissant pour moi. Cela me permet de mieux me connaître, tant dans mes limites que mes potentiels, à la fois psychologiquement et physiquement. Il est un bon indicateur de mon état de forme. Au-delà de son apport personnel et intime, la pratique d’une activité sportive est aussi et surtout un acte social. Pour ce qui me concerne, en tant que coach sportif pratiquant et président de l’association de musculation de Plonéis, j’ai le sentiment de servir une cause, celle de proposer à chaque adhérent de cheminer vers un mieux-être personnel et une meilleure connaissance de soi. Cet investissement social donne du sens à mon existence et me motive.

Ces derniers temps, l’actualité nous a montré que les pesticides sont plus que jamais présents dans notre environnement et toujours plus utilisés chaque jour. En tant que coach sportif, père de famille et employé à la Maison Biologique, je me dois de porter ce projet d’une agriculture biologique paysanne de proximité et de proposer chaque jour une approche qualitative de la consommation en expliquant l’impact des pesticides sur notre corps et notre environnement mais surtout l’apport nutritionnel positif des produits bio sur notre métabolisme.

A tes yeux, que représente la coopérative BIOCOOP ? 

 

Avant d’y travailler, Biocoop était pour moi une bonne alternative pour faire mes courses. J’y venais pour la qualité des produits qui y sont distribués, autant sur les aspects nutritionnels que gustatifs. Sur ces deux points, il y a une différence fondamentale avec les produits issus du conventionnel. J’y venais également car j’avais connaissance du cahier des charges de la coopérative. La lecture de ce cahier des charges, en accès libre sur le site internet de la coopérative, démontre une exigence toute particulière de BIOCOOP sur la partie production et transformation en posant plus de contraintes que les normes de la certification européenne et française. Ce cahier des charges me rassurait en tant que consommateur. En tant qu’employé, je comprends maintenant mieux le projet politique de BIOCOOP et notamment le travail engagé au quotidien pour renforcer toujours plus la qualité des produits, la solidarité aux producteurs et l’accessibilité pour les consommateurs. Trouver une offre toujours mieux-disante pour tous, c’est notre mission au quotidien.

 

Aujourd’hui, tu es employé polyvalent, en quoi consiste ton métier et quelle vision as-tu de ton métier pour les prochaines années ? 

 

Mon métier est essentiellement centré sur le relationnel avec les clients, l’ensemble des partenaires locaux et les salariés de la coopérative. Je sens que l’humain est au centre de notre affaire. Nous donnons beaucoup d’importance aux clients, aux collègues et à nos producteurs. C’est un métier diversifié. Même si je suis missionné sur les fruits et légumes, mon travail est polyvalent et m’amène à découvrir et apprendre de nouvelles choses chaque jour. Cette polyvalence est très stimulante mais parfois difficile car on doit avoir cette agilité d’esprit de passer constamment d’un sujet à l’autre. La curiosité et la soif d’apprendre sont des clés de réussite pour ce métier. Le métier est large, vaste et profond et me donne le sentiment d’une opportunité d’apprentissage infinie, c’est motivant.

 

Quelle différence perçois-tu entre le métier que tu faisais avant auprès d’un producteur et aujourd’hui ?

 

La première nuance est dans la fixation des prix. Alors que nous travaillons les prix en fonction des coûts des récoltes et de la main d’œuvre, ici, je travaille les prix en fonction d’un besoin de marge préétabli. Autre différence, la mise en place. Alors que sur les marchés, je déballais les tables et posais les caisses simplement, ici, en magasin, on doit travailler avec un nombre de métrage linéaire fixe et des chambres froides réduites quelques soient les saisons et jouer sur l’arbitrage des volumes au quotidien. Côté consommateur, c’est assez similaire. On a une clientèle qui veut de la qualité et qui sait ce qu’elle veut. Je vis mon métier comme une sentinelle des producteurs bio locaux. Je dois rester à l’écoute du marché local et faciliter l’entrée sur le marché de nouveaux producteurs. L’idée de mon métier demain c’est sans doute de devenir l’interlocuteur privilégié des producteurs maraîchers et vergers bio et locaux. Aider les producteurs à mettre le pied à l’étrier et faire découvrir toujours plus de nouveaux produits et producteurs à nos consommateurs, voilà comment je vois mon métier demain.

Sebastien 1 Sebastien 2 Sebastien 3 Sebastien 4 Sebastien 5 Sebastien 6

Ces derniers temps, l’actualité nous a montré que les pesticides sont plus que jamais présents dans notre environnement et toujours plus utilisés chaque jour. En tant que coach sportif, père de famille et employé à la Maison Biologique, je me dois de porter ce projet d’une agriculture biologique paysanne de proximité et de proposer chaque jour une approche qualitative de la consommation en expliquant l’impact des pesticides sur notre corps et notre environnement mais surtout l’apport nutritionnel positif des produits bio sur notre métabolisme.

A tes yeux, que représente la coopérative BIOCOOP ? 

 

Avant d’y travailler, Biocoop était pour moi une bonne alternative pour faire mes courses. J’y venais pour la qualité des produits qui y sont distribués, autant sur les aspects nutritionnels que gustatifs. Sur ces deux points, il y a une différence fondamentale avec les produits issus du conventionnel. J’y venais également car j’avais connaissance du cahier des charges de la coopérative. La lecture de ce cahier des charges, en accès libre sur le site internet de la coopérative, démontre une exigence toute particulière de BIOCOOP sur la partie production et transformation en posant plus de contraintes que les normes de la certification européenne et française. Ce cahier des charges me rassurait en tant que consommateur. En tant qu’employé, je comprends maintenant mieux le projet politique de BIOCOOP et notamment le travail engagé au quotidien pour renforcer toujours plus la qualité des produits, la solidarité aux producteurs et l’accessibilité pour les consommateurs. Trouver une offre toujours mieux-disante pour tous, c’est notre mission au quotidien.

 

Aujourd’hui, tu es employé polyvalent, en quoi consiste ton métier et quelle vision as-tu de ton métier pour les prochaines années ? 

 

Mon métier est essentiellement centré sur le relationnel avec les clients, l’ensemble des partenaires locaux et les salariés de la coopérative. Je sens que l’humain est au centre de notre affaire. Nous donnons beaucoup d’importance aux clients, aux collègues et à nos producteurs. C’est un métier diversifié. Même si je suis missionné sur les fruits et légumes, mon travail est polyvalent et m’amène à découvrir et apprendre de nouvelles choses chaque jour. Cette polyvalence est très stimulante mais parfois difficile car on doit avoir cette agilité d’esprit de passer constamment d’un sujet à l’autre. La curiosité et la soif d’apprendre sont des clés de réussite pour ce métier. Le métier est large, vaste et profond et me donne le sentiment d’une opportunité d’apprentissage infinie, c’est motivant.

 

Quelle différence perçois-tu entre le métier que tu faisais avant auprès d’un producteur et aujourd’hui ?

 

La première nuance est dans la fixation des prix. Alors que nous travaillons les prix en fonction des coûts des récoltes et de la main d’œuvre, ici, je travaille les prix en fonction d’un besoin de marge préétabli. Autre différence, la mise en place. Alors que sur les marchés, je déballais les tables et posais les caisses simplement, ici, en magasin, on doit travailler avec un nombre de métrage linéaire fixe et des chambres froides réduites quelques soient les saisons et jouer sur l’arbitrage des volumes au quotidien. Côté consommateur, c’est assez similaire. On a une clientèle qui veut de la qualité et qui sait ce qu’elle veut. Je vis mon métier comme une sentinelle des producteurs bio locaux. Je dois rester à l’écoute du marché local et faciliter l’entrée sur le marché de nouveaux producteurs. L’idée de mon métier demain c’est sans doute de devenir l’interlocuteur privilégié des producteurs maraîchers et vergers bio et locaux. Aider les producteurs à mettre le pied à l’étrier et faire découvrir toujours plus de nouveaux produits et producteurs à nos consommateurs, voilà comment je vois mon métier demain.

PARTAGER: