Si le salut réside dans une ville plus dense, celle-ci ne pourra être vivable qu’à la condition d’être durable. Ne s’opposant plus à la campagne, la ville devenue territoire se doit de partager l’espace avec toutes formes de vivant. C’est à ce titre que le paysagiste a voix au chapitre de l’organisation urbaine.
Michel Pena, paysagiste concepteur du Jardin Atlantique à Paris et de la Promenade du Paillon à Nice, a inventé la notion de ville-paysage. Pour lui, “Poser le paysage comme préalable à l’urbanisme, c’est prendre conscience de la valeur de la nature de l’existant, et ne plus penser “création” mais transformation, infléchissement, évolution”. Il déroule ici les raisons de changer de mode de ville grâce à la pensée paysagère, à travers une promenade sensible dans les mégapoles. Il démontre que la transformation du tissu urbain modifie les modes de vie et introduit davantage du bien-être.
22 x 21,5 cm, 130p., 2021, nombreuses illustrations couleur, broché à rabats.