« Une caravane dans les bois, une source à proximité, un panneau solaire et quelques batteries, un boucan pour cuire les viandes, les nuits éclairées à la paraffine ou au kérozène, et une chiotte sèche sous les arbres, pour l’aisance. Je pars pour Croatan ». C’est le nom donné à la Colonie perdue, au XVIe siècle, par un équipage anglais qui, venant rechercher des colons sur une île, ne trouva qu’une inscription sur un tronc « Gone to Croatan ».
Ces carnets, forme hybride entre la chronique, le journal intime et le dialogue, nous engagent dans un voyage avec l’auteur, avec simplicité, clairvoyance et humour. Entre Québec et Cuba, Paris et Croatan, la cuisine et l’écriture, les amis et la solitude, sa chérie et la liberté.