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En déclarant la mort de la nature, nombreux sont ceux qui voient dans l’Anthropocène l’opportunité de prendre enfin les commandes d’un système-terre entièrement modelé par les humains.

À rebours de cet appel au pilotage global, Virginie Maris réhabilite l’idée de nature et défend la préservation du monde sauvage. Elle revisite pour cela les attributs de la nature que les fantasmes prométhéens du contrôle total s’appliquent à nier : son extériorité, en repensant la frontière entre nature et culture ; son altérité, en reconnaissant la façon dont les non-humains constituent leurs mondes tout comme nous constituons le nôtre ; et enfin son autonomie, en se donnant les moyens de respecter et de valoriser ces mondes multiples. L’auteure invite à remettre au cœur de la réflexion sur la crise environnementale la nécessité de limiter l’emprise humaine sur la planète, en redonnant toute sa place au respect de cette nature indocile qui peuple nos paysages, nos imaginaires, et qui constitue finalement l’autre face de notre humanité.

Poids0,3 kg
Auteur

Virginie Maris

Editeur

Seuil

La part sauvage du monde

Virginie Maris nous offre une réflexion essentielle qui remet en question la vision de l’Anthropocène comme une ère où l’humanité prendrait les rênes de la nature. Au contraire, elle réaffirme la valeur et la nécessité de préserver la nature sauvage, en rétablissant sa frontière avec la culture, en reconnaissant son autonomie et en respectant son altérité. C’est un appel à rééquilibrer notre relation avec le monde naturel, en valorisant sa richesse et en limitant notre emprise sur elle.

19,00 

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UGS : 9782021332544 Catégorie :