Dans un style enlevé – parfois cru, souvent cri –, Myriam Bahaffou montre que c’est dans les replis de situations ordinaires (un rendez-vous chez l’esthéticienne, un déjeuner en terrasse) que se déploie la puissance des écoféminismes.
Loin d’être une philosophie désincarnée, l’écoféminisme se révèle en prise directe avec la réalité et la chair. Les mots de Donna Haraway, Audre Lorde et bell hooks se mêlent aux cris des combattantes du Rojava et aux incantations des fées et sorcières… dans ce livre qui, dans la pure tradition écoféministe, laisse joyeusement s’entrelacer les voix et les formes narratives.