Qu’il peut être angoissant, ce saut vers l’inconnu ! Mais à quoi bon habiter cette planète pour ne pas sortir de sa zone de confort ? Cet appétit de nouveauté à attiser la curiosité de Bobine et, petit à petit, les contours se sont révélés. Les voicis en périphérie.

À quoi ce paysage peut-il bien ressembler ? Quelles sont les raisons qui poussent à délaisser le centre et à étendre son horizon quitte, parfois, à s’isoler ? Est venu alors le temps d’appréhender la périphérie de plus près, de rencontrer celles et ceux qui l’alimentent et la font rayonner.

Au-delà des projets qui font sens et de certaines contraintes qui jaillissent, la périphérie ne serait-elle pas aussi un sentiment ? « Se sentir en périphérie de ». Mais ce qui est à la marge n’en est pas moins nécessaire, car la périphérie contribue à une forme d’équilibre général. Les exemples ne manquent pas, qu’ils soient dans la nature, dans l’industrie ou encore en cuisine.

Derrière ce mot se cachent enfin des frontières géographiques que nous ne pouvons ignorer. Elles constituent parfois une barrière, mais souvent un lien inébranlable, à l’instar des Outre-mer ou des pays francophones.

Inutile, donc, de tourner autour du pot : les sujets de ce nouveau numéro pourraient bien, désormais, être au centre de nos aspirations.