Garrett McNamara, surfeur de l’extrême et détenteur du record du monde en 2011 de la plus grosse vague jamais surfée à Nazaré, se raconte. Le portrait d’une icône, d’une époque, et d’un univers à couper le souffle. Avec une préface de la surfeuse française Justine Dupont.
Gamin, il gribouillait sur ses cahiers un bonhomme dévalant une vague colossale. Adulte, il est devenu le surfeur de ses dessins d’enfant. En 2011, Garrett McNamara est le premier à surfer une vague de 24 mètres à Nazaré, au Portugal. Deux ans plus tard, à 46 ans, il bat son propre record en dévalant un monstre estimé à 30 mètres. Pionnier devenu icône, cet homme qui s’est construit à force de volonté et de persévérance, a connu une jeunesse hors norme. Il a grandi libre et sauvage, ballotté d’une communauté hippie à l’autre.
De son adolescence à la limite de la délinquance – à laquelle il a étonnamment échappé –, il a tiré force et indépendance, deux qualités qui lui ont permis de vivre de sa passion contre vents et marées. Car des obstacles et des revers, il en a surmonté, des accidents aussi, mais Gmac, comme le surnomme le milieu, n’a jamais lâché. Dans un texte d’une grande sensibilité, où l’on rit puis frémit sur les vagues avec lui, il retrace son chemin de vie étonnant, partageant son amour acharné pour la mer et le surf. À travers le portrait de l’homme se dessine celui d’une époque, et d’un univers mordant à souhait.