« Quand on n’est pas propriétaire à 50 ans, on a raté sa vie », « Habiter une maison individuelle, c’est l’avenir », « Le Covid a provoqué un exode urbain », « Dans vingt ans on ne construira plus rien, on ne fera que rénover » …
La crise du logement n’est pas une vue de l’esprit. Pourquoi, alors, la question n’occupe-t-elle pas, dans le débat public, la place qu’elle mériterait ? La situation pourrait changer car, si l’habitat est coûteux pour chacun et chacune d’entre nous, il l’est aussi pour la planète. Passant en revue près de soixante-dix idées fausses sur l’habitat, de la ville à la maison, du plus partagé au plus intime, Catherine Sabbah décrypte les représentations collectives qui se transmettent de génération en génération : de la mauvaise réputation du logement social à l’idéal que représenterait la propriété, en passant par les débats sur les bienfaits de la cuisine ouverte ou le coût avantageux des maisons individuelles. Un ouvrage indispensable pour réinterroger notre façon d’habiter.
Catherine Sabbah a mené une carrière de journaliste avant de fonder Idheal, l’Institut des hautes études pour l’action dans le logement. Ce think tank a pour vocation d’animer le débat public et démocratique autour du logement. Elle a coécrit L’immobilier pour lesnuls (First), et plusieurs ouvrages consacrés à l’architecture, à l’économie des villes et au logement.