Quand on met le monde actuel en équation, on se rend compte que toutes les courbes qui désignent les limites de la viabilité de notre monde (réchauffement climatique, disparition des espèces, déforestation, etc) sont en train de passer dans le rouge de manière exponentielle. Ça s’accélère de plus en plus vite, et rien semble pouvoir stopper l’emballement. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi les scientifiques qui travaillent sur ces questions se mettent en arrêt de travail pour dépression nerveuse ? Cela veut-il dire que notre civilisation va s’effondrer ?
Pour répondre à ces questions, nous aurons besoin de réfléchir à l’histoire de l’humanité, aux 200 000 ans durant lesquels homo-sapiens a été chasseur-cueilleur et aux 10 000 ans depuis lesquels il est agriculteur. Et si l’agriculture avait été un gros accident rétroactif, comparable à la météorite qui a fait disparaître les dinosaures ? Et si, pour justifier le passage à l’agriculture qui les arrangeait bien, les castes gouvernantes, au fil des siècles, avaient inventé un discours pour justifier leur domination ? Autrefois les religions, aujourd’hui les Sciences économiques. Et si, en fin de compte, un système, quel qu’il soit, nécessitant des grandes quantités d’énergie, était toujours voué à l’effondrement ?
Dit comme ça, on se demande à quoi ça sert de se poser toutes ces questions, puisque tout semble perdu. Mais en fait peut-être pas. Ou pas complètement. Enfin on vous dit pas, vous aurez la surprise en lisant ce livre.