Lorsque les eaux se sont mises à recouvrir l’ensemble des continents, les hommes se sont empressés de construire tous types d’engins volants pour fuir la terre et vivre dans les airs. Le déluge advenu, seul 1 % de la population est parvenu à s’envoler.
Dix ans plus tard, il n’y a plus que deux millions d’humains vivant à bord de dirigeables, de ballons et autres radeaux volants. Les pays ont disparu, mais les villes existent encore. Seulement, « la toponymie est devenue mobile ».
Le narrateur, Carlos Benjamin Tucano, est âgé de seize ans ; il est né dans un de ces « villages » flottants, Luanda, agrégat d’environ trois cents radeaux. Suite à la disparition tragique de son père, Carlos part à sa recherche, en « navigateur solitaire ». Aventures et rebondissements s’enchaînent alors à un rythme trépidant…