Smartphones, ordinateurs, tablettes, consoles de jeux, GPS, ils ont envahi notre quotidien. Chaque jour, nous les utilisons pour nous connecter internet, regarder la télévision, communiquer sur les réseaux sociaux, partager des photos, acheter un billet de train…
Cet univers numérique grossit à une vitesse prodigieuse. Aujourd’hui, nous sommes en effet plus de quatre milliards à nous connecter, et la quantité comme le poids des données échangées ne cessent de croître : les 70 Ko qui ont permis d’aller sur la Lune en 1969 suffisent désormais à peine à envoyer un e-mail !
Cette boulimie a un coût environnemental considérable, notamment en matière d’émission de gaz à effet de serre. L’empreinte écologique de l’univers numérique global représente environ trois fois celle de la France, soit un 7e continent.
Comment cet univers numérique a-t-il pu devenir aussi gras ? Dans quelle mesure est-il possible d’inverser la tendance ? Face à la crise écologique, comment faire du numérique un outil de résilience ? Quels sont les bonnes pratiques et les bons gestes ? Car tout n’est pas perdu, des pistes existent pour concevoir un avenir numérique plus sobre et responsable.